Un vieil adage résume ainsi la trinité basque :
« un basque = un béret, deux basques = une partie de pelote, trois basques = une chorale ».
Quand on est un petit peuple, faut faire avec ceux que l’on est !
Pelote basque
La « pelote » est un mot générique (comme l’athlétisme) : il recouvre 22 façons de jouer, selon les instruments utilisés (main nue, pala, chistera…) le type de pelote et l’aire de jeu (place libre, fronton couvert…)
Ce n’est pas un sport « confidentiel » puisqu’on évalue à 60 000 le nombre de pratiquants sur le sol français !
En fait, ce que nous appelons « pelote basque », est, au départ, un jeu universel pratiqué depuis l’antiquité (grecs, romains, aztèques…) Dans lequel les adversaires se font face. On y jouait surtout à main nue (longue et courte paume), les nobles utilisant des raquettes. D’où l’expression « jeu de main, jeu de vilains ».
Mais quand on eu l’idée d’ajouter un peu de caoutchouc à l’étoupe contenue dans les balles ou pelote, celles-ci se mirent à faire des bonds importants nécessitant l’agrandissement des surfaces de jeu. Ce qui n’était pas toujours possible. D’où l’idée de diviser par deux la trajectoire de cette pelote, en l’obligeant à un aller-retour contre un mur. Et c’est alors que la pelote est devenue originalement basque.
Les Basques ne se sont pas limités à l’invention de cette pelote : ils ont aussi inventé les jésuites (François Xavier, Ignace de Loyola), qui ont dressé des frontons sur tous les continents de leurs missions ! Résultat : une quinzaine de pays participent tous les quatre ans aux Championnats du Monde de Pelote Basque.
Durant votre séjour à Irigoian, Philippe vous indiquera les parties de pelote à ne pas manquer. Et si le cœur vous en dit, vous pourrez suivre une initiation à ce jeu ancestral que les Basques ont su préserver.